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La DGS a récemment publié une nouvelle instruction N°DGS/EA4/EA3/2021/76 qui précise les modalités de gestion à mettre en œuvre et les recommandations sanitaires en cas de prolifération de cyanobactéries dans les eaux douces de baignade et de pêche récréative.
Certaines espèces de cyanobactéries produisent des toxines appelées cyanotoxines.
Les espèces de cyanobactéries potentiellement productrices de toxines sont considérées comme un danger dans les eaux récréatives. Elles peuvent engendrer une exposition aux cyanotoxines des individus et des poissons d’eau douce.
Sur la base des travaux d’expertise et avis émis par l’ANSES, la DGS a élaboré de nouvelles recommandations sanitaires et mesures de gestion avec un objectif d’harmonisation nationale.
Niveaux d’alerte et mesures de gestion
Sur les sites à risque de prolifération de cyanobactéries et en complément de la surveillance réalisée par la personne responsable de l’eau de baignade (PREB), l’ARS met en œuvre un contrôle sanitaire basé à la fois sur l’observation visuelle de la masse d’eau et sur un dosage de chlorophylle a.
La chlorophylle a est utilisée comme estimateur de la biomasse phytoplanctonique. Une augmentation brutale des concentrations en chlorophylle a/L d’eau brute sur quelques jours pouvant être de l’ordre de 50 % voire plus, peut alerter sur le début d’une prolifération.
En cas de dépassement du seuil de 10 μg/L en chlorophylle a, une identification des cyanobactéries présentes dans l’eau sera réalisée.
Si la présence de genres potentiellement toxinogènes est identifiée, les cyanobactéries seront alors dénombrées et les résultats exprimés en biovolumes.
Si la somme des biovolumes est supérieure à 1mm3/L, une alerte de niveau 1 est déclenchée et les toxines susceptibles d’être produites par les cyanobactéries toxinogènes identifiées doivent être recherchées. Une alerte de niveau 1 correspond à la mise en place d’un dispositif d’affichage destiné à informer le public fréquentant les sites
