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Dans le cadre de son mandat de laboratoire national de référence pour les eaux destinées à la consommation Humaine (EDCH), le Laboratoire d’Hydrologie de Nancy de l’ANSES a mené une étude dans laquelle a été recherché différents composés émergents, au cours de la période 2020-2021 dans les EDCH :
Une campagne de prélèvement d’eaux brutes et d’eaux traitées a été organisée sur l’ensemble des départements. L’étude a porté sur 300 couples d’échantillons (eau brute / eau traitée), 2/3 des eaux traitées provenaient d’eaux d’origine souterraine et 1/3 provenaient d’eaux d’origine superficielle.
Concernant les pesticides et métabolites de pesticides, sur les 157 molécules recherchées, 89 ont été quantifiées au moins une fois. Les métabolites sont plus fréquemment quantifiés que les substances actives correspondantes. Les métabolites Chlorothalonil R471811 et Métolachlore ESA sont les molécules les plus fréquemment quantifiées avec plus de 50 % de quantification dans les eaux traitées.
Le chlorothalonil R471811, métabolite pertinent du chlorothalonil (interdit d’utilisation en France depuis 2020 en tant que phytopharmaceutique) est le composé qui a été le plus souvent quantifié (dans plus d’un échantillon sur deux) avec la plus grande fréquence de dépassement de 0,1 μg/L : plus d’un échantillon sur trois (34%, 102 échantillons). Les autres composés ayant les fréquences de NC les plus importantes sont les métabolites chlorothalonil SA, chloridazone-desphényl (DPC) et chloridazone-methyl-desphényl (Me-DPC) avec respectivement 3,7 %, 3,3 % et 2,7 % d’échantillons non conformes.
Concernant les résidus d’explosifs, sur les 54 molécules recherchées, 18 ont été quantifiées au moins une fois. Une quantification a été relevée dans moins de 10 % des échantillons. Ces quantifications concernent principalement des points d’intérêt (sélectionnés par les ARS en raison de leur vulnérabilité) d’origine souterraine, avec une concentration maximale observée de 0,85 μg/L pour le RDX. Les molécules quantifiées sont principalement :
Concernant le 1,4-dioxane, cette campagne met en évidence une occurrence modérée dans les ressources en eau avec 8% des captages investigués présentant des résultats au-dessus de la limite de quantification (0,15 μg/L). Cette contamination touche autant les ressources d’origine superficielle que celles d’origine souterraine. Les résultats tendent à confirmer l’origine industrielle de ce composé dans les eaux avec 63 % des échantillons positifs en lien avec des rejets industriels.
Vous trouverez l’intégralité de cette étude vers le lien ci-dessous :
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