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Le 3 Juillet 2020, l’ANSES a publié un avis concernant l’utilisation des procédés membranaires employés pour la filtration des eaux de piscine.
Il existe deux types de contaminants des eaux de piscine :
- Les matières particulaires par exemple les cheveux ou les squames
- Les matières organiques dissoutes tel que l’urine ou la sueur
L’eau des bassins doit être filtrée, désinfectée et désinfectante pour assurer la sécurité sanitaire des baigneurs.
La désinfection des eaux de piscines publiques est réalisée à l’aide de produits chlorés.
Le chlore peut réagir avec les matières particulaires et composés dissous pour former des sous-produits de désinfection (SPD) qui provoquent des effets nocifs pour la santé humaine de type irritations cutanées et oculaires et atteintes respiratoires. Des études ont également souligné les propriétés cancérigène et mutagène de certains sous-produits.
Un traitement de l’eau adaptée destiné à éliminer les précurseurs de SPD et des SPD eux-mêmes doit donc être mis en œuvre afin de réduire l’exposition des baigneurs et du personnel à ces composés.
A l’heure actuelle, la filtration sur sable est la méthode la plus répandue. Elle permet d’éliminer la majorité des matières en suspension (MES) notamment si une étape de coagulation/floculation est réalisée en amont.
Cependant cette technique utilisée seule à ses limites puisqu’elle ne permet pas de respecter de façon systématique les limites règlementaires. Pour obtenir une eau de bassin conforme à la législation, les gestionnaires réalisent des apports d’eau neuve au-delà des 30L par baigneur et par jour fixés par la règlementation.
Les procédés de filtration membranaires permettent d’obtenir une alternative intéressante à la filtration sur sable puisqu’elle supprime certains de ses effets négatifs.
Les caractéristiques des procédés de filtration membranaires offrent une alternative à la filtration sur sable des eaux de piscine
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