Appui scientifique de l’ANSES relatif au manganèse dans les EDCH

L’ANSES vient de publier une note d’appui scientifique et technique concernant la présence de manganèse dans les eaux destinées à la consommation humaine.

Le manganèse est une substance indésirable dans les EDCH dans le sens où sa présence est perçue par le consommateur des 20µg/L.

Le manganèse provoque également des particules noires en suspension dans l’eau et des taches induites sur le linge ou les équipements sanitaires dès que la concentration dépasse 20 µg/L, il forme des dépôts dans les canalisations de distribution des EDCH avec possibilité d’un relargage ultérieur de manganèse dans l’eau et il dégrade des systèmes de traitement de l’EDCH à domicile (adoucisseurs notamment).

L’arrêté du 11 Janvier 2007 modifié fixe une référence de qualité à 50µg/L pour le Manganèse dans les EDCH.

En 2016, des teneurs en Manganèse supérieure à la référence de qualité dans des EDCH de la région Alsace-Champagne-Ardenne-Lorraine ont été mises en évidence. Dans ce contexte, la DGS avait saisi l’Anses pour déterminer une valeur sanitaire maximale, une valeur de 60µg/L avait été proposée en 2018 sur la base d’un scénario « nourrisson » et permet donc de protéger l’ensemble de la population, tout âge confondu.

Cependant, 650 unités de distribution sont concernées par des concentrations en manganèse supérieure à la valeur sanitaire proposée par l’ANSES. La DGS a donc de nouveau saisi l’ANSES en septembre 2018 afin de disposer de valeurs de gestion pour les enfants et les adultes permettant de mettre en place une gestion adaptée en fonction de la population concernée.

Voici les valeurs d’appui qui ont été calculées pour six tranches d’âge :

L’ANSES rappelle dans cette note que le dépassement de la référence de qualité actuelle (50 µg.L-1 ) pour ce paramètre dans les EDCH peut entraîner des plaintes d’usagers pour des raisons esthétiques ou organoleptiques et que la maîtrise des flux hydrauliques dans les réseaux est importante afin d’éviter la remise en suspension de résidus de corrosion.

Sachez que Phytocontrol dispose de l’agrément national du Ministère de la Santé pour la réalisation des prélèvements et des analyses du contrôle sanitaire des eaux.

Notre laboratoire est également agréé par le ministère chargé de l’environnement pour les analyses dans le domaine de l’eau et des milieux aquatiques au titre du code de l’environnement.

Vous trouverez le détail de nos accréditations sur notre annexe technique COFRAC N°1-6066.

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