Toujours à la pointe de solutions innovantes, Phytocontrol vous propose l’analyse d’un pack épidémiologique pour les virus et d’un pack épidémiologique pour les bactéries et parasites dans les eaux usées, à l’aide d’une technologie de rupture : la PCR digitale.
Le pack épidémiologique virus comprend les virus suivants : SARS-CoV-2, hépatite A (VHA), les norovirus GI et GII, les grippes aviaire (Influenza A) et saisonnière (Influenza B), et le virus du PMMoV.
Le pack épidémiologique bactéries comprend les bactéries et parasites suivants : Naegleria fowleri, Legionella pneumophila, Shigatoxines 1 et 2, Shigella sonnei, Listeria monocytogenes, Salmonella spp, Campylobacter thermotolérants.
Ces 2 méthodes d’analyses reposent sur la détection et la quantification en multiplex de plusieurs cibles dans les eaux usées.
Le coronavirus SARS-CoV-2 est l’agent responsable de la nouvelle maladie infectieuse respiratoire appelée Covid-19. Les premiers symptômes sont peu spécifiques : maux de tête, douleurs musculaires, fatigue. La fièvre et les signes respiratoires arrivent secondairement. Pour surveiller la circulation du virus dans la population mondiale et détecter précocement d’éventuelles résurgences, des tests de dépistage (tests antigéniques et RT-PCR) ont été mis en place.
L’hépatite A est une inflammation du foie provoquée par le virus de l’hépatite A. La propagation de ce virus passe principalement par l’ingestion par une personne non-infectée (ou non-vaccinée) d’eau ou d’aliments contaminés par les matières fécales d’un sujet infecté. Le VHA étant très résistant aux conditions environnementales, il peut persister dans le milieu extérieur et rester infectieux plusieurs semaines notamment dans les eaux usées contaminées et sur les produits de l’agriculture irrigués par écoulement ou aspersion.
Les norovirus (NoV) sont la principale cause de gastroentérites aigües chez l’Homme toutes classes d’âge confondues. Grâce à leurs propriétés physico-chimiques, ils peuvent résister aux traitements d’épuration et ainsi être présents dans l’environnement et y persister de façon prolongée. Les charges virales disséminées dans l’environnement sont beaucoup plus importantes en cas de dysfonctionnement de stations d’épuration ou lors d’épisodes de fortes pluies (débordement).
La grippe est une maladie infectieuse causée par les virus influenza, virus à ARN enveloppés de la famille des Orthomyxoviridae, qui touche essentiellement la sphère ORL (« Oto-Rhino-Laryngologie ») et plus rarement les poumons. Il existe 3 types de virus influenza infectant l’homme : A, B et C.
Contrairement à la grippe B qui est strictement humaine, la grippe A est une anthropozoonose dont le réservoir naturel est constitué d’oiseaux aquatiques, et plus particulièrement les canards, oies, etc.
Les virus de types A et B sont responsables des épidémies saisonnières, alors que les virus de type C provoquent une maladie généralement bénigne.
Les pathogènes cibles de cette méthode font partis, pour la plupart, des pathogènes alimentaires responsables de maladies gastro-intestinales ; c’est pourquoi ils se retrouvent finalement en grande partie dans les eaux usées. Deux autres pathogènes recherchées dans ce pack ont une grande affinité pour l’eau, c’est pourquoi ils sont recherchés dans cette méthode.
L’espèce bactérienne choisie comme témoin d’extraction des acides nucléiques pour valider leur extraction par notre méthode est Enterococcus faecalis. Il s’agit d’un germe commensal ubiquitaire présent dans le tractus gastro-intestinal de l’Homme.
Les shigelloses sont provoquées par les bactéries du genre Shigella. Le processus pathologique induit par le genre Shigella est très rapide. Ces bactéries contiennent un plasmide de virulence et envahissent les cellules de la barrière intestinale puis le tissu constituant la muqueuse recto-colique. Ce processus aboutit à une intense inflammation qui s’accompagne d’une sévère destruction tissulaire.
Les Escherichia coli producteurs de shigatoxines (STEC) sont des agents pathogènes responsables d’infections humaines aux manifestations cliniques variées. Celles-ci vont de la diarrhée aqueuse bénigne à la colite hémorragique, au syndrome hémolytique et urémique (SHU).
La listériose provoquée par les bactéries de l’espèce Listeria monocytogenes se présente sous deux formes : invasives et non-invasives. Les formes non-invasives sont rares, ce sont essentiellement des gastroentérites fébriles. Les formes invasives ont les principaux symptômes suivants : septicémie, bactériémie, méningites, méningoencéphalites, rhomboencéphalites, abcès cérébral, infections locales ; et chez les femmes enceintes : syndrome pseudo-grippal, avortement spontané, infection néonatale, prématurité et mort in utero de l’enfant.
Plusieurs espèces, appartenant au genre Campylobacter sont dénommées Campylobacter thermotolérants, car elles sont capables de se développer également de manière optimale à 41,5°C. Les espèces C. jejuni et C. coli en font parties et sont à l’origine de la très grande majorité des cas de campylobactériose humaine d’origine alimentaire. La maladie humaine la plus fréquemment observée est une entérite aiguë, causée par une infection intestinale suivant un schéma de pré-adhésion, colonisation, adhésion et invasion du tube digestif du consommateur.
Les salmonelloses causées par les bactéries du genre Salmonella font parties des 4 causes principales de maladies diarrhéiques dans le monde. Les salmonelloses se caractérisent habituellement par une apparition brutale de fièvre, crampes abdominales, diarrhée, nausées et parfois de vomissements.
La légionellose est une maladie de gravité variable allant d’une atteinte fébrile bénigne à des formes parfois mortelles de pneumonie causée par les bactéries du genre Legionella. Cependant, plus de 90% des cas de légionellose diagnostiqués par culture sont dus à l’espèce Legionella pneumophila. La maladie est due à une exposition aux bactéries que l’on trouve dans l’eau et dans les terreaux contaminés. Les bactéries du genre Legionella font partie de la flore aquatique et sont retrouvées dans de nombreuses sources d’eaux douces chaudes. Elles sont résistantes à la chaleur et peuvent de ce fait être retrouvées au fond de cuves d’eau chaude. Ce sont des bactéries intracellulaires mais qui peuvent survivre à l’extérieur des cellules. En milieu hydrique, elles se multiplient au sein des amibes présentes et lorsque ces dernières meurent, elles se répandent dans l’eau et elles sont alors ingérées par un nouvel hôte qui va permettre de nouveaux cycles de multiplication.
Naegleria fowleri est une espèce d’amibe vivant dans les eaux douces et la terre humide. Elle peut se développer dans les réseaux d’eau (eau potable, eaux de refroidissement), selon la température et les conditions nutritives du milieu. Cette espèce est surnommée « amibe mangeuse de cerveau ». Les symptômes regroupent les maux de tête, fièvre, nausées, vomissements, raideur de la nuque, hallucination, convulsions et enfin le coma avant de mener à la mort du patient dans 90% des cas.
D’un point de vue sanitaire, puisque chaque station d’épuration dessert plusieurs dizaines à plusieurs centaines de milliers de foyers, le suivi des eaux usées permet de suivre la circulation des pathogènes sur l’ensemble du territoire. Les eaux usées comprennent les eaux domestiques (eaux grises et de vannes), les eaux industrielles, et les eaux pluviales.
Phytocontrol vous accompagne dans la surveillance et la maîtrise des risques sanitaires dans les eaux en matières de contamination virale et bactérienne.
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