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Le mercure est un métal qui est libéré dans l’environnement à la fois à partir de sources naturelles et par l’intermédiaire d’activités humaines. Il peut se présenter sous la forme inorganique et organique. Le méthylmercure (MeHg) est la forme la plus fréquente de mercure organique dans la chaîne alimentaire.
L’EFSA a établi une dose hebdomadaire tolérable (DHT) à 4 µg/kg de poids corporel pour le mercure inorganique et à 1,3 µg/kg de poids corporel pour le méthylmercure (toux deux exprimés en mercure).
Le règlement UE 2022/617 vient d’être publié et fixe de nouvelles teneurs en mercure dans différents poissons et dans le sel. :
- 0,3 mg/kg dans certains produits de la pêche : céphalopodes, gastéropodes marins, anchois, lieu d’Alaska, cabillaud, hareng de l’Atlantique, pangasius, carpes, limande, maquereau, flet d’Europe, plie d’Europe, sprat, silure de verre géant, lieu jaune, lieu noir, saumon, truite, sardine, sole, silure requin, merlan.
- 0,1 mg/kg dans le sel.
Ces teneurs seront applicables au 03/05/2022.
L’article 2 de ce règlement prévoit que les denrées qui ont déjà été mises sur le marché avant le 03/05/2022, peuvent rester sur le marché jusqu’à leur DDM (date de durabilité minimale) ou leur DLC (date limite de consommation).
La norme CODEX CXS 193-1995 fixe des limites maximales pour le méthylmercure dans le thon (1,2 mg/kg), le béryx (1,5 mg/kg), le marlin (1,7 mg/kg) et le requin (1,6 mg/kg).
A ce jour en UE aucune limite n’est fixée pour le méthylmercure dans les denrées alimentaires, une recommandation concernant la surveillance de la présence de méthylmercure et du mercure total dans les poissons, les crustacés et les mollusques bivalves devrait bientôt être publiée. Cette surveillance portera sur
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